Deux nouveau titres pour la collection « Grand destin de femmes »

Coco ChanelCoco Chanel

Pour la première fois, l’enfance de Gabrielle Chanel et le destin de l’inoubliable « mademoiselle » en BD

De l’orphelinat où elle passa une partie de son enfance avec ses deux sœurs, à la gloire qu’elle connut grâce à sa maison de couture, celle que ses amis surnomment Coco mène une vie exaltante, faite de rencontres incroyables avec les plus grands artistes de son temps et révolutionne la mode du XXe siècle, et plus précisément, l’allure des femmes (cheveux courts, matières confortables, faux bijoux et bien sûr son célébrissime tailleur gansé qui continue aujourd’hui d’habiller les élégantes de la planète.

Si l’on sait d’elle tout ou presque, on connaît moins l’enfance sombre et violente de la petite fille solitaire qui fit l’amère expérience de l’abandon et de la misère. Pascale Frey et Bernard Ciccolini retracent fidèlement, en mots et en images, cette genèse méconnue.

 Pascale Frey
Journaliste à ELLE, où elle collabore à la rubrique littéraire. Elle est passionnée de livres… et de mode.

 Bernard Ciccolini
Il a travaillé de nombreuses années dans l’édition de bande dessinée, comme directeur artistique puis comme éditeur. Il a déjà illustré, dans la même collection, Virginia Woolf et Dian Fossey.

Isadaura DunkaISADORA DUNCAN

Pour la première fois, l’enfance et la vie d’Isadora Duncan en BD

Isadora Duncan c’est la femme sauvage, celle qui peut répondre de ses actes, qui tous découlent d’une vision de la danse qu’elle semble porter depuis l’enfance et mûrir tout au long de sa vie.

Célébrant le beau à la manière des Grecs antiques, Isadora Duncan dansait pieds nus, vêtue seulement d’une toge. Cela se passait à l’époque du corset en Europe et du puritanisme protestant en Amérique. Pourtant Isadora Duncan ne le vivait pas comme une provocation, qu’elle semble ignorer, mais comme un acte naturel, celui de la nudité en soi de l’époque hellène. Avant même le droit de vote des femmes, celle-ci s’émancipe et de l’Église et de l’État, en assumant ses maternités hors-mariage. Josépha Mougenot, jeune auteure, et Jules Stromboni, jeune et déjà réputé illustrateur – son Sherlock Holmes chez Casterman fut un succès et son Epouvantail chez le même éditeur est déjà en compétition à Angoulême – se sont réunis autour de leur passion commune pour la figure de cette femme exceptionnelle. L’écriture sensible de Josépha Mougenot et le trait vivant de Jules Stromboni opèrent une sorte de miracle : Isadora Duncan nous parle, racontant une enfance bohême et solitaire, même au sein de sa nombreuse fratrie. Le geste se devine, la voix chante, Isadora est dans le mouvement, au gré de ces pages. Elle ouvre la voie à la future danse contemporaine.

Josépha Mougenot
Musicienne, harpiste, auteur compositeur, interprète, elle vit à Paris.

Jules Stromboni
Formé à l’École des Gobelins. Il a illustré Le Futuriste (Casterman, 2008), L’ultime défi de Sherlock Holmes (Casterman, 2010) et L’Épouvantail (Casterman, 2012). Il travaille également dans le secteur de l’animation.